Half-life II est un jeu vidéo de Valve corporation sorti en 2004. il fait suite à Half-life premier du nom (oui, forcément.). Les deux opus de la série eurent un franc succès à leurs lancements, on compte en effet plus de 20 millions d’exemplaires vendus cumulés.
Hl2 est un jeu de style « First personnal shooter », nous incarnons le scientifique Gordon Freeman dans sa quête de libération de l’espèce humaine.
Half-life II est baigné dans un contexte dystopique : nous sommes autour de 2020, et une population de trans-humains extraterrestres, le Cartel, ont envahi la Terre pour en puiser les ressources, les hommes survivants ont été cloîtrés dans la Cité17, un camp de rétention et de travail. L’ancien chef de Blackmesa, « Wallace Breen », est aux commandes de l’Humanité et de la cité 17,Il a instauré un régime totalitaire pour maintenir le StatusQuo de la population. Ce contexte à librement été inspiré de la nouvelle de George Orwell, « nineteen eigthy four », qui décrit elle aussi une société futuriste dystopique axée autour de la surveillance, instaurant le fameux personnage Bigbrother, omniscient et contrôlant les moindres faits et gestes de la population. Les créateurs du jeu ont d’ailleurs voulu rendre hommage à cette inspiration en parodiant l’annonce « 1984 » d’Apple, elle aussi largement inspirée du livre, à l’occasion de la sortie d’half life 2 sur IOs.
Cette série de jeu a joué un grand rôle dans mon « éducation vidéo-ludique », Au fil de la session, je me suis rendu compte qu’elle incorporais plusieurs éléments vus en classe, particulièrement lorsqu’il s’agit de caractériser les sociétés de contrôle et de surveillance.
Tout d’abord, la société de la Cité17 est ancrée dans un forme panoptisme de surveillance. En effet , dès les premières secondes de jeu, des drones de surveillance viennent identifier notre héros et ses confrères, et les prends en photo à intervalles régulières. De plus, la garde civile, censée protéger les humains, est présente partout et procède à des contrôles réguliers, injustifiés et souvent violents. Ainsi, au delà de la surveillance acharnée des dirigeants, les individus se brident eux mêmes et oublient toute idée de rébellion, à cause de l’intime conviction d’être remarqué au premier écart.
Deuxièmement, et même si cet aspect est exagéré dans la Cité17, La sphère dirigeante à un contrôle total des médias, s’efforce de les imposer à la population. Des écrans sont présents partout (Gares, rues, places, etc.) et diffusent des discours de propagande du dirigeant, Wallace Breen. Dans ces discours, la Cité 17 est décrite comme un lieu sur ou la population libre à une chance de se réaliser et de devenir influente. Ces messages matraqués ont pour rôle de tenir au calme ce que Walter Lipmann appellerait le « troupeau dérouté ». A savoir l’ensemble des travailleurs, uniformisés et déréalisés.